Caroline Hanny Caroline Hanny

Quand les Âmes conversent à travers les œuvres

“Dans les méandres de l'art, les âmes des artistes et des spectateurs dansent ensemble, tissant une toile mystique où l'animisme trouve sa voix. Plongeons dans ce monde où la vie palpite dans chaque coup de pinceau, chaque clic photographique, chaque geste performé, où les “…

Dans les méandres de l'art, les âmes des artistes et des spectateurs dansent ensemble, tissant une toile mystique où l'animisme trouve sa voix. Plongeons dans ce monde où la vie palpite dans chaque coup de pinceau, chaque clic photographique, chaque geste performé, où les esprits murmurent à travers les couleurs, où l'art devient le miroir d'une réalité animée par des forces insoupçonnées.

Au-delà des simples pigments et des formes, l'art transcende souvent son essence matérielle pour devenir le réceptacle des esprits, des émotions et des énergies qui animent l'univers. C'est dans cette dimension que l'animisme trouve une expression singulière, s'entrelaçant avec la créativité humaine pour donner naissance à des œuvres chargées d'une présence vivante.

Imaginez-vous devant une peinture où chaque trait semble palpiter, où chaque couleur semble murmurer une histoire ancienne. Dans ces moments, vous percevez l'essence même de l'animisme dans l'art. Les artistes, qu'ils soient conscients ou non de cette connexion, deviennent des médiums, canalisant les énergies du monde invisible dans leurs créations.

Les cultures anciennes ont souvent honoré cette relation intime entre l'homme et le cosmos à travers leurs pratiques artistiques. Des totems ciselés aux masques rituels, chaque objet était investi d'une âme, chaque œuvre était porteuse d'une histoire, d'un message des esprits de la nature ou des ancêtres.

Ces expressions artistiques n'étaient pas seulement des représentations esthétiques, mais des portails vers des mondes invisibles, des ponts entre le tangible et le spirituel.

Même dans le monde moderne, cette sensibilité animiste persiste. Les artistes contemporains explorent souvent les frontières entre le monde matériel et celui des esprits, cherchant à réveiller cette connexion primordiale qui réside en chacun de nous. Des installations interactives aux performances immersives, l'art contemporain devient un lieu de rencontre avec le sacré, un espace où les barrières entre l'homme et la nature, le visible et l'invisible s'effacent.

En contemplant une œuvre d'art animiste, nous sommes invités à nous défaire des chaînes de la rationalité, à ouvrir nos cœurs et nos esprits à la magie du monde qui nous entoure. Nous devenons des voyageurs dans le temps, des interprètes des symboles, des participants à une danse cosmique où chaque geste, chaque regard, chaque souffle compte.

Dans cette quête de sens et de connexion, l'art devient le miroir de notre âme collective, révélant les mystères de l'univers et nous rappelant notre place humble mais essentielle dans le grand concert de la vie. Que nous soyons artistes ou spectateurs, nous sommes tous des acteurs de cette grande histoire, des gardiens des flammes de l'animisme dans l'art, perpétuant ainsi un héritage millénaire de communion avec le divin.

C'est ainsi que personnellement j'envisage mon art.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

Atelier d’initiation à l’art de la performance

“Je suis très heureuse de vous proposer cet atelier de découverte basé sur mon expérience artistique et pédagogique.

L’objectif est de découvrir l'art sous une autre forme, et devenir soi-même l'oeuvre d'art.”…

Je suis très heureuse de vous proposer cet atelier de découverte basé sur mon expérience artistique et pédagogique.

L’objectif est de découvrir l'art sous une autre forme, et devenir soi-même l'oeuvre d'art.

Durant cet atelier, je vous invite à explorer votre créativité pour mieux l’utiliser, à la vie comme au travail, pour mieux vous connaitre, à vous laisser vous surprendre par de nouvelles compétences.

Cet atelier permet de développer facilement votre imagination avec le voyage chamanique, à la rencontre de votre inconscient et de votre être multidimensionnel.

Si vous n'avez jamais fait de voyage chamanique, c'est l'opportunité idéale pour expérimenter cette pratique.

La performance permet plus de liberté que le théâtre selon les personnes, elle peut être improvisée comme scénarisée, pas de texte à mémoriser, toutefois vous pouvez vous exprimer aussi verbalement lire, clamer, slamer un texte, émette des sons, ou rester silencieux.

La performance artistique est un moyen d'expression qui lie l'espace, le temps, le corps, en interaction avec un public.

Cet atelier se veut ludique, convivial et permet de renforcer son pouvoir créateur, et la confiance en soi.

Au programme :

  • présentation des grandes lignes de l'histoire de la performance artistique

  • présentation des performances de Caroline Hanny

  • pratique de relaxation avec mudra, de pleine présence pour que chaque participant puisse sortir des soucis de leur quotidien, et prenne conscience de leur corps avec un ancrage à la terre, chakra danse avec le chakra racine.

  • exercices d'improvisation d'occupation de l'espace, et mise en mouvement du corps

  • à la rencontre de votre animal de pouvoir avec un voyage chamanique

  • voyage chamanique avec votre animal de pouvoir pour développer facilement le concept de votre performance artistique

  • Mise en scène finale semi-improvisée après un petit temps de préparation de votre performance artistique (performance filmée si vous le souhaitez)

  • partage de vos impressions

Quand? Le samedi 16 mars 2024 de 15h à 18h

OÙ? Chez Mystic Luna 188 bd de la Mer à Fréjus, lieu dédié au Bien-être

Nombre de participants limité, réservez en m’écrivant à carolinehanny74@gmail.com ou m’appelez au 0622165012

Ouverte à tous à partir de 18 ans, sans prérequis.

Tarif : 60 €

Facultatif : vous pouvez apporter un vêtement, une tenue particulière que vous aimez bien ou un accessoire, un objet



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Caroline Hanny Caroline Hanny

Mes performances artistiques // Partie 2

“L'histoire de la performance artistique est riche, et comme le souligne une proposition du Centre Pompidou (…) ainsi que l'excellent ouvrage de référence LA PERFORMANCE DU FUTURISME À NOS JOURS de Roselee Golberg aux éditions L'univers de l'art, ce qui fait la particularité de la performance artistique c'est qu'elle n'est pas définissable.

C'est surement pour cela que c'est un medium parfait pour moi,”…

L'histoire de la performance artistique est riche, et comme le souligne une proposition du Centre Pompidouhttps://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Performance/ ainsi que l'excellent ouvrage de référence LA PERFORMANCE DU FUTURISME À NOS JOURS de Roselee Golberg aux éditions L'univers de l'art, ce qui fait la particularité de la performance artistique c'est qu'elle n'est pas définissable.

C'est surement pour cela que c'est un medium parfait pour moi, qui ai ce besoin viscérale de me sentir électron libre, autant j’aime m'imposer des cadres, autant je supporte difficilement qu'on m'en impose.

J’accueille alors à bras ouvert de pouvoir définir librement ma vision de la performance artistique.

Mes performances font référence à l'au-delà, à la mort, aux esprits, aborder ces thématiques est délicat, elles sont parfois jugées tabous, ou font appel à des blessures, des émotions, des souvenirs particuliers, je ne souhaite pas ouvrir davantage les plaies si elles sont encore à vif, ni raviver des douleurs, bien au contraire, je préfère montrer la voie vers d'infinies possibilités, maintes légendes, et possibilités de voyager à travers les mondes, continuer à communiquer avec les esprits, avec notre cœur, pour apaiser nos peurs et trouver la paix.

Aussi si la performance me convient parfaitement, c'est que je ne suis pas à l'aise avec le théâtre, après avoir eu une mémoire d'éléphant jusqu'à la fin de mes études, du jour au lendemain, j'ai fait un rejet, je ne parviens plus à apprendre par cœur un texte.

Mes dernières performances semblent chorégraphiées, proches de la danse, je ne les réalise pas au millimètre près quand je me mets en scène devant le public, il y a toujours une part d'improvisation, certes, je scénarise les performances, mais juste dans les grandes lignes, je laisse l'instinct de mon corps décider.

Je prévois et vis mes performances comme des rituels, des cérémonies, donc oui il y a un protocole, mais il ne nécessite pas de précision particulière. Ce qui n'empêche pas d'avoir besoin d'être hyper concentrée pendant les performances, je cherche un lâcher prise et une authenticité et en même temps il y a des facteurs à maitriser, comme le trac, pour cela la méditation m'aide beaucoup, ainsi que la visualisation avant de commencer, et l'ultime ingrédient le plus important c’est d’avoir envie de partager ce moment, de l'offrir avec le cœur, que cela reste une présence d'amour, la plus lumineuse possible, en toute sincérité, tant avec le public que le bonheur pour moi d'être dans ce moment à offrir cette présence, ce spectacle.

Alors dans ce sens, il y aurait une proposition de divertir le public, malgré tout, cela reste une performance parce que son format ne correspond pas à des schémas prédéfinis de spectacles divertissant.

Sans mon expérience dans la mode, ces performances ne seraient pas ce qu'elles sont, même si j'endosse le personnage du chamane, de la magicienne ésotérique, de la prêtresse, de l'icône sacrée, le vêtement est l'élément-phare de de ces performances. Il me sert de métaphore, c’est un outil de rituel, les voiles sont les frontières entre les mondes, les séances de déshabillage et habillage permettent la métamorphose, accompagnent les changements vibratoires de la chamane, ou s’associent à des rites initiatiques.

Les vêtements sont liés au concept de création, un début, une fin, l'usure, le recyclage comme la réincarnation, ils peuvent être immortels, certains traversent le temps, et conservés dans les musées depuis des siècles, métaphysiques, tantôt profanes, tantôt sacrés.

Et puis les vêtements permettent le travestissement, pour mettre en lumière un personnage, se cacher, créer un leurre. Ils influencent ma gestuelles, mes mouvements, mes déplacements, mes danses jusqu'à la transe. Mes costumes servent de protection quand je simule des voyages chamaniques. Ce sont aussi des vortex vers d’autres mondes.

Les vêtements de nos jours deviennent fétiches, du porte-bonheur à la frontière de la superstition. Il y en a même qui nous accompagnent toute une vie, récupérés de nos parents.

Comme Einstein stipule que tout est énergie, la moindre fibre aussi vibre sa fréquence propre, connectée à ce que nous en faisons. J'ai cette manie quand j'achète un vêtement de le laver, mais aussi de faire un nettoyage énergétique, pour effacer les mémoires de fabrication, des égrégores qui s'y greffent. Peut-être est-ce superflu, encore une croyance inutile et erronée ? Et peut-être pas, comme le monde est à notre image, selon nos filtres de perception, tout devient possible.

Alors rêvons ce monde avec poésie, à le rendre beau, se consacrer à l'amour, je performerai toujours dans ce sens, je le souhaite.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

Mes performances artistique // Partie 1

“Avez-vous déjà assisté en live à l'une de mes performances ? Ou avez-vous visionnez une captation ? N'hésitez pas à partager vos ressentis, vos questions.

Je me suis mise en scène dans des lieux dédiés à l'art, à la culture, mais aussi dans la nature, en entreprise. Il est donc tout à fait envisageable de me solliciter pour un événement privé. “…

D'ailleurs, fut un temps où j'avais eu l'idée

Avez-vous déjà assisté en live à l'une de mes performances ? Ou avez-vous visionnez une captation ? N'hésitez pas à partager vos ressentis, vos questions.

Je me suis mise en scène dans des lieux dédiés à l'art, à la culture, mais aussi dans la nature, en entreprise. Il est donc tout à fait envisageable de me solliciter pour un événement privé.

D'ailleurs, fut un temps où j'avais eu l'idée pour les amoureux de l'art, de proposer de venir performer après l'achat d'une nouvelle demeure, soit pendant les travaux, soit juste avant l'aménagement, afin de purifier le lieu, le rendre sacré, rencontrer l'esprit du gardien du lieu pour que tout se passe au mieux par la suite, et lui apporter une pré-touche de beauté. Tout ceci sous une forme poétique au travers d'une performance dédiée au lieu, soit sous forme de vidéo sous devant un public restreint.

L'envie d'un tel projet est toujours là, juste que je ne suis pas encore passée à l'action pour démarcher des architectes d'intérieur ou agents immobilier sensibles à l'art, je lance donc une bouteille à la mer à tout lecteur chez qui cela ferait écho.

J’ai eu cette idée car l'une de mes première performance L'ENDORMIE https://www.youtube.com/watch?v=xn_V8OI2dd0&t=11s s’est réalisée dans ce contexte, chez une amie en plein travaux, cette amie est ravie d'y avoir inscrit ce souvenir qui nous lie désormais.

Dans ma conception de la performance, il n'est pas question de performance physique (définition Larousse « Exploit ou réussite remarquable en un domaine quelconque », et pourtant en arrière plan, par le contexte, il y a eu souvent une mise à l'épreuve.

Par exemple, pour L'ENDORMIE il faisait 10° degrés dans la pièce, pour une personne comme moi, qui a le syndrome de Raynaud, c’est plutôt éprouvant. Aussi, quand je pars dans l'Estérel, seule, avec toute mon matos pour filmer, plutôt lourd et qu'il s'agit de se déshabiller en pleine nature, enfiler de belles robes délicates sous des températures frileuses, ce n'est pas l'exercice le plus facile, et confortable, entre la crainte que les chasseurs ou randonneurs surgissent, ou celle des sangliers. Ce n'est pas le mot 'performant' que je recherche, vraiment je vous invite à dissocier le mot performance de toute définition du dictionnaire rattachée à l'idée d'une prouesse, d'une excellence résultat, même si j'aime les challenges.

La genèse de mes performances a trouvé sa source dans une frustration.

En 2007, en dehors de mes recherches photographiques d'auteur, j'aimais encore beaucoup faire de la photographie de mode. En parallèle, j'étais créatrice de mode, je faisais tout moi-même de la conception à la fabrication, je privilégiais les modèles uniques, toutefois je faisais aussi de petites séries. J'avais remporté un an auparavant le premier prix du concours Moda Domani qui m'avait permis d'avoir un stand au Whos'Next et un autre aux Galeries Lafayette à Paris à l'espace créateur. J'avais quelques muses qui m'inspiraient, que j'aimais beaucoup photographier, seulement, je ne me sentais pas totalement libre, d'une part cela nécessitait un budget, d’autre part, une disponibilité, et j'avais envie de faire de la photographie quand je voulais sans programmer des jours à l'avance.

Alors, un soir, en rentrant d'un défilé de mes robes à l'opéra de Marseille, j'ai tenté l'autoportrait, j'ai enfilé une de ces robes et j'ai joué avec le retardateur. La magie a opéré, semble-t-il, puisqu’en montrant cette photographie à un ami, celui-ci m'a incité à poursuivre, lui qui est très intuitif, sentait qu'il y avait un truc à faire.

C'est ainsi qu'est né l'histoire de la ROBE DU WEEK END. Je me suis imposée un cadre, tel un challenge : tous les vendredis en une, voire deux heures, je confectionnais une robe sur mesure, je me photographiais en la portant, avec un petit photo-montage la plupart du temps pour cacher mon visage et je postais le résultat sur Facebook, Insta n'existait pas, je faisais également un envoi par mail.

Au fil des semaines, cela a créé un petit buzz à Marseille, lorsque je sortais les gens me reconnaissaient et venaient me dire qu'ils attendaient avec patience chaque vendredi de découvrir 'LA ROBE DU WEEK-END', c'est là que mon réseau a grandi avec facilité. Jusqu’au jour, où une galerie m'a remarqué et m'a proposé de venir performer dans la vitrine de sa galerie. ''LA ROBE DU WEEK-END' a duré deux ans, sur le long terme c’est devenu une performance. La performance n'est pas d'emblée inscrite dans un temps court, Sophie Calle en est un bon exemple.

J'ai renouvelé l'expérience de la performance sur le long terme dans un cadre imposé, plus récemment avec AU-DELÀ DES LUNES en 2021, qui s'est terminée en 2023.

Tous les quinze jours environ, pour chaque pleine et nouvelle lune, j'ai réalisé une vidéo. J'étais partie pour un cycle performatif annuel, soit 24 lunaisons-vidéos, finalement au bout de la 20ème, à cause d'un contexte personnel, j'ai décidé d'arrêter, moi qui vais jusqu’au bout de mes projets, et qui suis perfectionniste, cela a été une décision douloureuse et en même temps salvatrice, c'était important de m'autoriser à lâcher un truc que personne attendait, puisque j'étais la seule à m'imposer ce format.

Et finalement suite au décès de mon ex qui avait inspiré la moitié de ces vidéos, et qu'après coup j'ai compris que toutes mes vidéos étaient prémonitoires et annonçaient sa mort, j'ai décidé de conclure avec une 21ème vidéo pour lui rendre hommage. Je n'avais aucunement l'intention d'un effet d'art-thérapie, il n'empêche que cela a eu un effet thérapeutique du jour où j'ai fait cette vidéo, le deuil est devenu léger, il y a eu un truc en moi qui a lâché.

Alors ne sous-estimons pas la force de l'art.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

Mon histoire

“Sous la lumiere eclatante de Djerba, a l'age de 3 ans en vacances avec mes parents, je me laisse envoutee par les charmes d'une danseuse orientale, fascinee par ses mouvements fuides”

Sous la lumière éclatante de Djerba, à l'âge de 3 ans en vacances avec mes parents, je me laisse envoûtée par les charmes d'une danseuse orientale, fascinée par ses mouvements fluides, son costume scintillant de mille feux et la beauté de son visage.

Chaque soir après son spectacle, elle me coiffe d'une perruque couronnée de paillettes, et me pare d'une djellaba rose poudrée, brodée de sequins, pour une danse privilégiée dans ses bras. Je me sens comme une reine, je m'imagine alors suivre ses pas.

Ces moments magiques m'inspirent le goût pour les belles robes et me travestir afin d'incarner de nombreux personnages féminins. Je n'ai pas manqué d'honorer un seul mardi gras, tour à tour danseuse du ventre, diseuse de bonne-aventure, cantatrice, princesse, déesse grecque, Cléopâtre, Cruella, la Carmen de Bizet, Marilyn Monroe...

Mon attirance pour les vêtements a été amplifiée par la distinction de ma mère pour qui l'élégance devait être de rigueur au quotidien, marquée par le New Look des années 1950. Je regarde souvent ses photos en noir et blanc de cette époque, j'admire les silhouettes impeccables très stylées, bien qu'elle ait grandi au sein d'une famille pauvre, elle est toujours tirée à quatre épingles, ses vêtement sont confectionnés sur mesure.

Très tôt, je comprends l'impact fort que peut véhiculer une tenue vestimentaire, pour moi c'est un moyen de passer d'une tranche d'âge à une autre. Tout comme le rôle des couleurs, je sens leur force ; ma mère m'habille comme une enfant jusqu'au collège, et considère qu'une enfant ne s'habille pas en noir, cela me frustre car les femmes que je juge les plus chic de ma famille s'habillent en noir, alors c’est toujours un moment d'exception et d'exaltation les noëls et fêtes où ma mère m'offre une petite robe noire. Je n’aime pas être une enfant, très tôt, je veux déjà être une femme, je veux m'approprier tous leurs clichés.

En rentrant de Djerba, je demande à suivre des cours de danse rythmique et apprendre à jouer du piano, comme mon frère. Souvent, j'enfile une jupe à volants et profite d'un moment complice et joyeux avec ma mère qui joue le Marché Persan au piano, et moi qui danse en faisant virevolter ma jupe.

Dès l'enfance, je deviens boulimique d'images, je passe beaucoup de temps le nez dans les livres ; les encyclopédies et les dictionnaires illustrés sont ma Madeleine de Proust. Adolescente, je collectionne des magazines de mode comme Vogue, l'Officiel, 20 ans, puis fidèle à Numéro et Jalouse, aussi j'achète des livres d'art. Je rêve alors de devenir photographe, j'économise mon argent de poche pour faire développer mes pellicules en noir et blanc. J'ai eu mon premier appareil photo à 10 ans, mon regard se pose surtout sur les visages, les attitudes, les yeux. Néanmoins, je m'auto-censure et m'impose des études universitaires en droit à Assas, cursus classique d'une bonne élève éprise de justice alors que mes parents me laissent le champ libre pour choisir ma voie, je ne suis pas encore assez mature pour oser sortir des sentiers battus.

Mon frère medium ne me trouve pas épanouie à la fac et me prédit que je serai styliste, je ne comprends pas ce qu'il me dit, je ne sais même pas ce que c'est qu'être styliste. Je redouble ma 2ème année de droit et bien que j'obtienne lors des examens la meilleure note de ma promo en droit administratif, je sens que je foire le reste des matières, ma sensibilité prend trop de place, si les professeurs ont du charisme, je comprends tout, sinon mon cerveau n'assimile pas les informations. Quelques mois plus tôt, toujours mon appareil photo dans les mains, je contacte une école de photographie à Rennes, quand je découvre le prix de ces études, j'y renonce sans même demander à mes parents, qui n'ont pourtant jamais hésité à me gâter et me faire confiance. La veille des résultats des examens, l'intuition que j'ai échoué me pousse à regarder dans les pages jaunes les écoles dans le domaine artistique, l'école de photographie que je convoitais auparavant ferme sa section photo pour se consacrer à l'audiovisuel, un espoir qui s'efface. Je visite alors une école de stylisme et modélisme sans savoir en quoi consiste cette formation, je suis attirée mystérieusement comme un aimant, tellement emballée par la nouveauté, je me projette enfin dans un univers esthétique à défaut de purement artistique, ce désir qui sommeille secrètement en moi depuis toujours!

Dès que je franchis le seuil de la porte, c'est le coup de foudre, c'est bien cette école que je veux faire ! Les cours ont commencé depuis quinze jours, la formation est onéreuse, j'appelle mes parents, ils disent oui tout de suite, je leur suis toujours aussi reconnaissante. Les débuts ont été très durs, je n'ai jamais fait de couture jusqu'ici, et je ne dessine plus depuis que j'ai 12 ans. Malgré tout, je me sens à ma place tout de suite, enfin quelque chose qui me passionne. Je travaille très tard dans la nuit, moi qui suis tout le temps malade depuis petite, j'ai désormais une santé plus robuste. Ces études à l'école ESMOD est une véritable révélation pour moi, et toutes ces années à feuilleter inlassablement les magazines de mode auparavant m'ont aidé à définir vite mon univers. A la fn de la première année, je fais partie des meilleurs étudiants, une de mes créations apparaît même dans un magazine, quelle fierté !

Cette formation me plaît tellement que ma personnalité change sensiblement, d'introvertie, je deviens extravertie, au point qu'à l'obtention de mon diplôme je signifie à mes professeurs que je reviendrais un jour pour enseigner, et six mois plus tard, c’est l'école qui m'appelle pour que je parte ouvrir une école au Caire.

L'expérience est de courte durée, sur les recommandations du Consulat de France je rentre plus tôt que prévu. J'enchaine ensuite pendant 3 ans diverses expériences dans le secteur de la mode, toujours intéressantes et enrichissantes, seulement, la photographie est toujours en moi, le salariat me pèse, je saute donc le pas pour me professionnaliser, en parallèle, je deviens styliste free lance. Je remporte le premier prix d'un concours de jeune créateur, et gagne ainsi un stand au Salon Who's Next, un autre aux Galeries Lafayette à Paris parmi les grandes marques haut de gamme, ce qui me permet de créer ma marque de vêtements.

Malheureusement les débuts sont difficiles, ma marque ne décolle pas, ça ne me plaît pas d'industrialiser mon produit, le secteur du vêtement ne permet pas d'exprimer ma créativité comme mon cœur l'entend. Je m'obstine alors à ne créer que des modèles uniques qui plaisent beaucoup, sans que cela soit économiquement une bonne solution. Mes consoeurs artisanes me suggèrent donc de créer des robes de mariée sur mesure, j'ai la technique suffisante, seulement cette robe d'un jour ne signifie pas grand chose pour moi, je joue le jeu malgré tout et je finis par y prendre vraiment goût, je découvre le bonheur d'accompagner une femme sur plusieurs mois vers une journée de rêve, c'est tellement d'émotions touchantes lorsque leurs yeux pétillent de joie la première fois que leur silhouette de future mariée apparaît dans le miroir !

Toutefois, je sens que ma créativité ne trouve toujours pas son terrain idéal d'expression. Durant cette période, je fais beaucoup de portraits, et quelques séries de photos de mode, là je m'éclate,

seulement je suis limitée, les mannequins ne sont pas toujours disponibles, il faut les payer. J'opte alors pour une solution 'de secours' hasardeuse, j'enfile une de mes robes, et je me prends en photo au retardateur, je poste sur les réseaux sociaux, le résultat plait beaucoup, de là, je décide de créer tous les vendredis une robe, de me prendre en photo, d'en faire un photomontage pour cacher mon visage et d'envoyer cela par mail et sur les réseaux sociaux, et tout ceci juste en une voire deux heures. Né le concept de la 'robe du week end', ça fait un buzz sur Marseille, quand je sors le soir les gens viennent me voir pour me dire qu'ils attendent toutes les semaines avec impatience cette fameuse robe du week end, jusqu’à ce qu'une galerie d'art me repère sur les réseaux et me propose ma première exposition de photographies et mes premières performances. Ça y est, je sens que je trouve enfin une des pièces majeures de mon grand puzzle !

Dans un premier temps, c’est surtout la performance que j'explore, c’est un terrain de jeu très inspirant qui me relie à mes rêveries d'enfant, parfait pour faire le pont entre mon expérience dans la mode et mon entrée dans le monde de l'art. Mais je n'assume pas mon parcours, j'en fais un complexe, et je me mets à croire que les portes risquent de se fermer facilement parce que je n'ai pas étudié aux Beaux Arts, même si à Marseille, je me lie d'amitié avec beaucoup d'artistes au cursus classique qui me renvoient une bonne image de mon travail.

Des personnalités influentes remarquent mes performances et m'offrent à maintes reprises la possibilité de me mettre en scène lors de grandes expositions auprès d'artistes internationaux célèbres. Malgré tout, le manque de confiance en moi me retient en arrière, j'alimente toutes sortes de pensées enlisantes, comme celle que très peu d'artistes vivent de leur art. Par conséquent, je ne me consacre pas à 100% à l'art, bien que je me sente habitée, je préfère m'assurer un minimum de sécurité en continuant à enseigner l'histoire du costume et le stylisme et créer des robes de mariée sur mesure. Quant à la photographie, c'est pire, je fais un workshop avec un photographe de renom qui me marque pour toujours, seulement j'ai conscience qu'on est des milliers de photographes, pourquoi, moi, je percerais plus qu'un autre ? Je ne cesse de prendre des photos, toujours passionnée, mais sans ambition, comme me résoudre à être 'photographe du dimanche' qui ne vend jamais ses clichés.

Quelques années plus tard, je découvre le développement personnel, et je m'aperçois que j'ai trop souvent regardé le verre à moitié vide, je ne m'étonne plus que mes expériences passées n'aient pas porté les fruits escomptés. C’est une introduction de ce qui va changer ma vie. En 2017, ma mère décède. Alors que nous avons toujours partagé un amour fusionnel, je suis surprise que ce deuil soit si facile, c'est mon premier véritable contact avec la mort, tout me semble familier. Un mois plus tard, c’est mon frère qui quitte notre monde, là, l'épreuve est plus rude, je suis très affectée, je me dédouble, une partie de moi est dans l'accueil de ce grand départ, légère, et une autre souffre. Jusqu'à ce que ce que je rêve très rapidement de mon frère, ça m'apaise, et quelques jours plus tard, je le sens même près de moi, presque de façon holographique, je n’ai pas peur, bien au contraire, l'énergie que je ressens est chaleureuse, enveloppante, incommensurablement aimante. Mon frère était musicien, magnétiseur et medium, c'est pourquoi lorsque je vois sur internet une publicité pour un webinaire sur le magnétisme, je m'inscris aussitôt comme pour lui rendre hommage, nous étions très proches, pour autant nous ne parlions jamais de ces choses là, ça me rendait mal à l'aise. Pendant la conférence, le ressenti du magnétisme dans mes mains est tellement fort que je décide de me former auprès d'une magnétiseuse près de

chez moi. Je comprends vite aussi que je suis medium, je découvre tout un univers autour de l'énergie, de l'ésotérisme, qui m'était inconnu jusqu’ici. J'ai alors 43 ans, je me sens renaître, je ne me suis jamais sentie aussi épanouie. Je suis très curieuse et surtout très assidue, je pratique tous les jours, j’ai la chance que toute ma famille me fasse confiance, tout se développe en moi très vite. Je m'aperçois que c'était déjà inscrit dans mon travail artistique depuis le début, et même que certaines vidéos étaient prémonitoires. Je sens aussi très vite le chamanisme m'appeler, je m'applique alors à insuffler dans mes performances, mes photos et vidéos une touche mystique. Je deviens à nouveau très inspirée et productive.

La période Covid vient remuer mes perspectives artistiques, les galeries d'art et musées ferment, je redoute que ce circuit de l'art ne soit perdu, mais je garde encore espoir, qu'un avenir est possible pour les artistes, jusqu'à m'offrir à nouveau une masterclasse d'un an et demi en photographie, qui me redonne confiance. Alors que j'aboutis une série qui me tient à cœur, intimement liée à mon expérience chamanique, mon appareil photo tombe dans un étang, je passe au-dessus de l'aspect matériel, après tout il y a toujours des solutions, d'ailleurs mon précédent appareil fonctionne toujours très bien, par contre je ne comprends pas le sens de cet incident, je m'obstine à penser qu'il y a un message derrière tout ça. Cela ne m’empêche pas de poursuivre un projet d'édition, je rencontre une éditrice que je connais qui me raconte que les photographes de renom ont le moral au plus bas, ne vendent plus autant de photos qu'avant, c'est une période anxiogène les plongeant dans une angoisse d'un futur incertain. Je me laisse à nouveau prendre par la peur, et commence à reperdre confiance, si les grands n'y arrivent plus comme avant, pourquoi moi je ferais mieux.

Trois moi plus tard, je décide de ne plus être artiste du tout, de tout arrêter, jamais je n'aurais pensé que ça m'arriverait, un espèce de burn-out artistique, même si je me sens heureuse de façon générale dans tous les autres domaines de ma vie, mon cabinet d'énergéticienne fonctionne super bien, par contre, la question de l'artiste devient trop douloureuse, je n'ai jamais vécu cela, je préfère renoncer, sans me sentir lâche pour autant.

Je me sens libérée, mais ce n'est qu'une pause de courte durée et non un arrêt définitif. Deux mois plus tard « l'artiste » réapparait en moi, sous un tout nouveau visage, dans la continuité de mes performances précédentes où je m'habille et me déshabille de façon métaphorique. C’est lors d'une méditation que me vient l'idée de développer cet effeuillage sous un autre angle, de manière plus frontale en proposant des show new burlesques. Je suis excitée par ce nouveau challenge, je fonce sans évaluer tous les paramètres, je découvre au fur et à mesure cet univers, ses avantages et ses inconvénients. Je prends beaucoup de plaisir à me remettre à la couture à créer mes costumes, à préparer mes chorégraphies. J'en teste quelques unes sur les réseaux sociaux, l'accueil est très favorable. J'appréhende toutefois la réaction de mon entourage, de mes amies, des femmes qui me suivent, tout le monde est enthousiaste et m'encourage, personne n'est surpris, aussi ça permet d'approfondir mes questionnements sur le féminisme, le burlesque propose un divertissement qui peut certes être vécu au premier degré, il véhicule aussi beaucoup de messages tant auprès des femmes que des hommes.

J'entraine mon corps tous les jours, j'ai l'habitude de faire du sport, toutefois pas à ce point. Une douleur à la hanche apparaît, selon moi, quand le corps manifeste un dysfonctionnement de

n'importe quel ordre, c’est l'inconscient qui parle. Pourtant j'ai l'impression que ça me porte ce projet, même si j'appréhende le moment où il sera temps de monter sur scène, alors je me demande si je n’ai pas minimisé mes craintes, d'autant plus que je m'aperçois que ce milieu n'est pas si libre que cela, c’est assez codifié, et tous les codes ne me conviennent pas, je ne supporte ni les faux cils, ni les faux-ongles, et encore moins des autocollants chimiques sur ma poitrine. Jusqu'au jour où j'en parle ouvertement avec une amie proche qui sent que j'ai besoin de plus de liberté que ce que je risque de m'imposer. Elle m'emmène voir une exposition au Musée d'Art Moderne de Saint Etienne, consacrée aux artistes femmes. Je suis interpellée par une image des Guerrilla Girls, qui dénoncent que seules 4% des femmes artistes exposent dans les musées. C'est comme-ci je recevais un électro-choc, c’est mon amie qui a raison, pourquoi laisser tomber tout ce que j'ai fait auparavant, il y a encore tant à faire et développer ! J'arrête le burlesque, ma douleur physique disparaît ; je reprends de plus belle mes vidéos, mes peintures et je m'empresse de présenter une nouvelle performance pour fêter ce retour où je me sens motivée comme jamais, tellement heureuse de reprendre et poursuivre cette voie.

Oui je me sens beaucoup plus forte, parce que cette fois-ci je n'ai pas envie d'étouffer certaines facettes de mon univers intérieur. Les strass et paillettes ont désormais autant leur place que mes références chamaniques. Je me sens beaucoup plus alignée sur qui je suis, davantage prête à combiner tous mes paradoxes, mes polarités. Mes vieux complexes ont disparu, je parle librement de la mort, de la mode, de sensualité, de mes expériences ésotériques, je ne scinde pas mes diverses activités, tout est relié autour de mon art. Je dis souvent que la vie n'a de sens que celui qu'on lui donne, mon travail artistique devient à part entière ma raison d'être.

Je me souviens encore de ce moment de découragement, où je n'y croyais plus, ça me paraît impossible aujourd'hui de me couper de moi-même. Aujourd'hui, c'est devenu une telle évidence que je ne peux pas faire autrement que d'être une artiste au quotidien. Mon entourage me sent épanouie et me le fait régulièrement remarquer. Certains me confient qu'ils admirent ma faculté à me réinventer à travers mes œuvres et que ça les inspire pour entreprendre de nouveaux projets. Moi qui ai toujours désiré élargir les horizons et apporter de la beauté dans le cœur des gens avec mon art, je sens par leurs regards posés sur mes œuvres et leurs appréciations que je me rapproche de plus en plus de ce souhait.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

ET LA LUMIÈRE FUT

“Qu'évoque le mot 'lumière' pour vous ?

La Lumière est à la mode dans divers courants spirituels dits new age. On parle souvent de la lumière intérieure, comme si c'était le graal, une quête ultime…

Cette lumière intérieure englobe plusieurs…”

Qu'évoque le mot 'lumière' pour vous ?

La Lumière est à la mode dans divers courants spirituels dits new age. On parle souvent de la lumière intérieure, comme si c'était le graal, une quête ultime.

Cette lumière intérieure englobe plusieurs données, de mon point de vue, une quête d'une paix intérieure où se logerait un amour immense et serein de soi et de l'autre, de là jaillirait une joie de vivre, qui serait contaminante, dans le bon sens, notre lumière intérieure s'extérioriserait pour toucher notre entourage ou toute personne qui croiserait notre chemin, ces personnes enveloppées par notre grande lumière se sentiraient alors mieux. Notre belle lumière aurait comme un effet bienfaisant, voire guérisseur, une lumière qui garantirait le bonheur.

Tout ceci est un concept, toutefois, ce sont des expériences fortes intéressantes à explorer. Par exemple, lors de méditation, jouez à vous entourer 'virtuellement' de lumière, ou mettre de la lumière blanche ou de couleur dans votre cœur, dans votre utérus, ou dans vos chakras.

Lorsqu'on a développé des perceptions extrasensorielles, on peut même ressentir physiquement cette lumière, c’est là que l'expérience est puissante et complètement magique, d'autant plus que les effets, dans les heures qui suivent, sont en général très agréables et positifs, cela va d'une sensation de légèreté, à la joie de vivre, jusqu'à la survenance d'opportunités de toutes sortes de bonnes augures.

La lumière est très connotée 'paradis', bienfaitrice, toutefois il y a quelques nuances, comme dans la tradition judéo-chrétienne, où elle symbolise le bonheur réservé aux justes après leur mort. Aussi dans le domaine chamanique, il est convenu que plus grande est notre lumière, plus grande est notre ombre, une théorie plutôt flippante, je pense que si toutes ces personnes à la recherche de cette grande lumière intérieure connaissaient cette croyance, elles y réfléchiraient peut être autrement... C’est pourquoi, il est bon d'aller explorer tous les recoins de notre être, sans peur, avec courage, cela permettrait de regarder notre voisin sous un autre angle, avec plus de tolérance, il n'est peut-être pas plus mauvais que nous. En effet, il y a une démarche classique qui consiste à nous prouver qu'on incarne le bien en dénonçant ce qu'il y a de mauvais chez l'autre … la guerre entre l'ombre et la lumière, et pourtant si on fait une comparaison avec les critères physiques qu'offre le soleil, il n'y a pas d'ombre sans lumière...

La lumière tient une place immense dans l'histoire de l'art, en passant par une période exacerbée avec les clair-obscurs jusqu'à l'utiliser frontalement avec des néons version art contemporain.

Sans oublier que la lumière est un élément essentiel pour faire une photographie.

La lumière dans mon travail artistique est source d'inspiration, je joue à cache cache avec le soleil, j'aime capter le spectre arc en ciel, les reflets éblouissants à la surface de l'eau, rechercher les éclats diamantés dans l'iris d'un regard, utiliser des bijoux brillants de mille feux. Une chance, j'habite dans le sud de la France, le soleil est au rendez-vous, d’ailleurs pour mon moral cette grande lumière m’est indispensable, j'y suis très sensible, c’est vraiment un excellent baume pour mon cœur en cas de besoin.

Je fais apparaître la lumière dans mes œuvres soit pour me référer à l'au-delà, ce fameux tunnel lumineux dont les rescapés d'EMI ont parlé en Occident, car il s'est avéré que d'une culture à l'autre, les expériences d'EMI n'ont pas les mêmes témoignages, le tunnel de lumière est typiquement occidental.

D'ailleurs, cela me fait penser que la plupart de mes voyages chamaniques commencent ainsi : je rentre par le trou d'un arbre avec mes animaux de pouvoir, puis je glisse le long des racines, pour me retrouver dans un tunnel très sombre, au loin j'aperçois de la lumière, je me rapproche et finis par pénétrer ce tunnel lumineux, éblouissant, le passage est toujours très rapide car la lumière est trop vive, et j'en ressors pour me retrouver dans un lieu habituel lors de ces voyages, un autre de mes alliés m'attend, et commence l'aventure initiatique.

Aussi, la lumière me sert à notifier la présence d'esprits, comme le petit peuple de féérie, ou encore à symboliser nos flux énergétiques, ou nos capacités à alchimiser, transmuter les énergies.

Bref, nous, les artistes nous dansons avec la lumière !

Si le sujet vous intéresse, je vous suggère d'aborder la curiosité sous l'angle de la physique quantique, qui ne cesse d'élaborer de surprenantes hypothèses, d’ailleurs dernièrement des chercheurs ont trouvé une toute nouvelle forme de lumière.

La lumière ne cesserait donc jamais d'être au cœur de notre vie, qu'on la rejette ou en fasse un chemin de prédilection.

Je vous invite à découvrir ma dernière série TOTEMANIA https://www.caroline-hanny.com/oeuvres/totemania qui illustre mon intimité avec la lumière.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

Avez-vous déjà vraiment fait l'expérience d'une œuvre ?

Avez-vous déjà vraiment fait l'expérience d'une œuvre ?

"Tout est énergie, et c’est là tout ce qu’il y a à comprendre dans la vie. Aligne-toi à la fréquence de la réalité que tu souhaites et cette réalité se manifestera. Il ne peut en être autrement. Ce n’est pas de la philosophie. C’est de la physique" disait Albert Einstein.

Ce n'est pas parce que c'est”

Avez-vous déjà vraiment fait l'expérience d'une œuvre ?

"Tout est énergie, et c’est là tout ce qu’il y a à comprendre dans la vie. Aligne-toi à la fréquence de la réalité que tu souhaites et cette réalité se manifestera. Il ne peut en être autrement. Ce n’est pas de la philosophie. C’est de la physique" disait Albert Einstein.

Ce n'est pas parce que c'est de la physique, que nous sommes obligés de croire ceci aveuglement, telle une ultime vérité, en tout cas pas avant d'en faire l'expérience.

Et personnellement, j'ai décidé, c'est mon choix, de faire l'expérience que tout est énergie, et c'est riche en surprises, en émerveillement, en ressentis, en découvertes de nouvelles sensations, en créativité. Le monde n'a pas la même teinte et la même compréhension, même si tout reste encore bien mystérieux, parce qu'à chaque fois que j'ai l'impression de m'approcher ce qui pourrait être une vérité, je me reprends à penser qu'on ne saura jamais, et c'est ça aussi qui est chouette, que le doute plane, que d'autres hypothèses à l'infini soient possibles.

Et si on suit dans la théorie d'Einstein, que tout est énergie, une œuvre d'art a aussi son empreinte énergétique, ce qui signifierait que votre achat pourrait avoir des conséquences énergétiques en vous ou chez vous.

Tout commence déjà dans l'atelier de l'artiste, rien ne vaut un atelier feng shui, ce qui n'est pas forcément évident. Le mien l'est parce que ma pièce n'est pas mon atelier tous les jours, en effet ,c’est une pièce que je transforme au gré de mes activités. Dans cette pièce je reçois ma clientèle quand j'endosse ma casque d'énergéticienne-medium, je tiens à ce que les personnes s'y sentent bien et c’est bien le retour qu'elles me font. Pour cela j'ai fait en sortes que mon cabinet soit relativement épuré, j'ai tout de même quelque objets choisis qui rentrent dans une configuration un minimum feng shui (méthode d'aménagement de notre environnement pour nous aider à atteindre l'harmonie) ainsi que quelques unes de mes œuvres. Ma pièces est découpée virtuellement en 9 cases. Quand je la transforme en atelier, elle reste plutôt épurée, je travaille sur mon bureau ou sur un chevalet, tout comme je fais des vidéos et des photos dans cette même pièce qui bénéficie d'une grande baie vitrée vue sur de grands chênes lièges, une haie de lauriers roses, et parfois j'ai des visiteurs, comme des biches, serpents, des oiseaux bien sûr, sangliers, mulots, araignées, geko, lézards, et j'en passe... Les biches, surtout quand elles viennent avec leur petits, c’est un enchantement !

Je mets un point d'honneur à ne pas faire de création quand je suis de mauvaise humeur ou agacée ou en colère, pour éviter toute projection énergétique sur mes œuvres. De toute façon, il y a peu de probabilité que je travaille mes œuvres dans de tels états, puisque je médite avant, d'une part justement pour me sentir bien, palper la paix et la joie, voire l'amour, d'autre part, ça libère de place pour la nouveauté, puis ma méditation dérive vers des voyages chamaniques, pour me connecter aux esprits.

Parfois quand je peins, je me connecte à une grille énergétique qui s'appelle la Cristalline, c'est souvent très différent si je me connecte ou non, c'est absolument fascinant.

Donc l'énergie de l'artiste a un impact, de mon point de vue, sur ses œuvres.

Ensuite, c'est vous qui rentrez en jeu. Les philosophes/psychanalystes se sont intéressés à la beauté de l'art, pourquoi nous aimons une œuvre ou non, l'expérience esthétique, l'expérience sensible du sens des choses. Par exemple avec Kant, nous avons la liberté de jugement avec « c'est beau », nous avons confiance en notre ressenti ; pour Freud, il y a un investissement inconscient, nous ne savons pas pourquoi nous sommes touchés. Et bien, dans ce prolongement, je parlerais aussi d'énergie, une œuvre renvoie certes à notre histoire depuis notre enfance, à notre culture, nos goûts et dégoûts, mais il y a aussi une attraction énergétique.Normal, l'inconscient avec d'une grande puissance énergétique.

D'ailleurs, je me suis amusée à mesurer le taux vibratoire de certaines de mes œuvres, le top du top c'est une œuvre qui n'est pas sur mon site, mais je vous envoie volontiers la photo sur demande. Je vous explique pourquoi elle vibre fortement. Déjà la matière est naturelle, c’est du coton, un drap des années 1950, il n'y a pas d'égrégore industriel posé dessus, ensuite j'ai moi-même cueilli des mûres dans les bois pour en faire de la teinture végétale sur ce drap. Puis j'ai brodé un yin et yang au fils d'or et argent, entouré d'une spirale géante, deux symboles qui apportent des vibrations élevées.

Pour ce qui est des œuvres présentes sur mon site, celle qui a le taux vibratoire le plus élevé, c'est la vidéo-performance AU-DELÀ DES LUNES, ce qui ne m'étonne pas, comme l'ensemble baigne dans le chamanisme, que ça représente aussi beaucoup de temps de méditation, de connexion avec les esprits et que tout a été tourné jour de pleine et nouvelle lune...

Aussi il y a la photographie REINE qui est surpuissante.

J'ai mesuré toutes les énergies de chaque oeuvre, dans l'ensemble vous pouvez être tranquilles, elles sont élevées, sauf BEYRITAYEE, EPOPY, ARANUDE, peut-être parce que ça appelle trop des esprits défunts, en tout cas c’est catastrophique le résultat, toutefois, je peux améliorer cela avec une pratique spécifiques si vous souhaitez une de ces oeuvres. Dans les vibrations juste moyennes, il y a VIDII, BÉATRICE, TOTEMFAMA et Karina.

Le mieux c'est encore d'être devant l'oeuvre, les yeux et le cœur ouverts et de scanner son corps pour voir comment vous ressentez l'oeuvre, sans votre tête, puis fermez les yeux et pareil, ressentez ce qui se passe en vous et autour de vous, et vous saurez si l'oeuvre est pour vous.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

L’HABIT FAIT-IL LE MOINE?

“D’après votre expérience, l'habit fait-il le moine ou non ?

Je me suis longuement interrogée sur les apparences, leurs origines, leurs impacts, comme j'ai travaillé plus de vingt ans danse secteur de la mode. A quoi sert un vêtement, la mode, sont devenues très vite des questions incontournables. La mode est un vaste sujet, plutôt passionnant, l'histoire du…”

D’après votre expérience, l'habit fait-il le moine ou non ?

Je me suis longuement interrogée sur les apparences, leurs origines, leurs impacts, comme j'ai travaillé plus de vingt ans dans le secteur de la mode. A quoi sert un vêtement, la mode, sont devenues très vite des questions incontournables.

La mode est un vaste sujet, plutôt passionnant, l'histoire du costume depuis des siècles voire des millénaires, regorge de subtilités, d'anecdotes, d’aberrations, de souffrances, de somptuosité, de ridicule, d'excellence de savoir faire, d'autorité, de liberté.

En tout cas, ça fait bien longtemps que je réfute l'idée que la mode est superficielle, elle raconte tant sur nos sociétés, c'est un des meilleurs indicateurs sur leurs évolutions, vraiment ça en dit long sur leur fonctionnement.

Aussi, les vêtements parlent au-delà de nous-même, et nous contraignent parfois dans certaines postures, gestuelles, personne n'a la même stature en jogging basket qu'en robe moulante perchée sur 12 cm de talons... Certes, ils trahissent une facette de notre personnalité, mais pas toujours, enfin si, justement, il y a des personnes qui savent jouer avec les apparences, et créer de nouveaux personnages pour tromper leur monde. Heureusement, il y a notre extra-sensorialité qui nous donne d'autres infos, et qui nous permettent de démasquer les manipulateurs et tricheurs, encore faut-il savoir décrypter nos ressentis, cette fameuse première impression, avant de sombrer dans la paranoÏa ou sous l'emprise d'influenceurs.

Depuis l'enfance j'ai toujours aimé me déguiser, désormais pour mes vidéos et performances je crée moi-même mes costumes, j'aime endosser des personnages, c'est un jeu qui s'impose à moi dans mon art. Toutefois je ne me métamorphose jamais à 100%, mon regard est toujours là pour rappeler qui je suis, exprimer mes émotions, ou ce que mon cœur souhaite exprimer en arrière plan.

Dans bon nombre de mes vidéos et performances, je danse avec un ou plusieurs voiles, souvent noirs, ils symbolisent le voile qui sépare les mondes, notamment le monde des morts, c’est comme un vortex. Les voiles suivent mes danses que je vis comme des rituels. Ils sont aussi là pour suivre une transformation, quand je me fonds dans un personnage chamanique, cette métamorphose fait référence aux différents états de conscience modifiée qui s'enchainent pour voyager vers d’autres dimensions, des voyages chamaniques qui m'offrent des clés pour suivre ma quête de liberté. Les différents états de transformation dans mes performances évoquent aussi les esprits qui changent avec habilité d’apparences, lorsqu'ils jouent avec nous, nous n'avons pas toujours le même sens du jeu et de l'humour d’ailleurs.

Enfin la métamorphose permet un processus de sacralisation et souligne l'évolution permanente des fréquences vibratoires.

Ainsi je m'habille et me déshabille, rentre alors dans le jeu, mon corps, qui lui ,renvoie à la matière, au monde des vivants, à la fois objet de tentation, et hommage à la nature, à la femme. Je m'applique à définir mes limites, les frontières de la sensualité et de l'érotisme, cela m'amuse de flirter avec les codes de ce que renvoie la nudité, ou le dévoilement de certaines parties du corps. Tout reste lié à l'imaginaire et à la culture de chacun, même selon les sexes, les émotions, les regards, les jugements seront différents. Jusqu'ici j'ai été épargnée par d'éventuelles critiques fracassantes, c'est peut-être parce que j'ai su doser le degré de provocation ou du moins l'éviter, que chacun ait compris que la sensualité que je propose est mon univers poétique, ma volonté première est de montrer les corps dans la crainte qu'un jour cela ne soit plus possible, à cause d’une éventuelle censure, alors je privilégie l'hommage, du sacré du corps, de sa beauté dans sa grâce, son mouvement, sa charge émotionnelle. D'ailleurs, en quelques sortes je pourrais remercier les réseaux sociaux d’avoir boycotté le moindre bout de sein, cela a influencé mon travail, j'ai cherché comment contourner l'interdiction tout en m'y pliant.

Pour mon personnage de chamane, je préfère casser les codes de ce qui est connu, d'abord parce que toutes les tribus ont des langages vestimentaires différents, mais aussi parce que je sais que dans la tête de la plupart des personnes, quand on évoque le mot chaman, elles s'attendent à un style du genre néo-baba, avec un mix d'accessoires ou imprimés ethniques, quelque chose qui rappellerait les amérindiens, la Mongolie ou les hippies, bref vous voyez à peu près les clichés auxquels je vous renvoie.

Il se trouve que dans la vraie vie, j'ai des pratiques chamaniques, le propre du chamane c'est la liberté et l'apprentissage auprès des esprits, aucune dépendance à qui que ce soit, aucun gourou, donc il ne serait absolument pas justifié selon moi que je m'oblige à porter des tenues spécifiques pour pratiquer le chamanisme, je préfère bel et bien surfer sur ma propre vague en toute liberté. Néanmoins, j'adopte l'idée qu'un vêtement puisse être chargé d'une énergie protectrice. C'est pourquoi dans mes performances et vidéos je reste fidèle à mon univers dérivé des contes de fée, des mythologies, de la haute couture, le burlesque, les statues des déesses grecques, l'Egypte, avec du noir, du blanc, ça équilibre, des strass, des paillettes, les magazines de mode !

Bien des metteurs en scène, chorégraphes comme Angelin Preljocaj, Philippe Découflé, apportent, de mon point de vue, une touche 'mode', contemporaine, avec des costumes qui stimulent le rêve.

Oui rêver...le rêve tellement précieux pour moi, une évasion, une intensité, un souffle, un émerveillement.

Dans mon travail, les inspirations et références à la Mode font le lien avec l'éphémère, l'impermanence. La Mode est cyclique, les tendances naissent et meurent et renaissent autrement transfigurées.

Je vous invite à regarder la vidéo de la retransmission de ma dernière vidéo UN AUTRE MONDE en cliquant sur ce lien https://www.caroline-hanny.com/oeuvres/p/un-autre-monde. Elle illustre bien mes propos ci-dessus.

A bientôt

Caroline

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Caroline Hanny Caroline Hanny

L’HEURE DU CHOIX

“Je vais vous avouer quelque chose que vous ne connaissez peut-être pas de moi...

Avant de passer aux aveux, je serais curieuse de savoir si vous avez souvent des choix à faire, parfois même des choix cruels, draconiens, tranchants, cornéliens avec le dilemme entre les sentiments ou le devoir ou la raison ? “

Je vais vous avouer quelque chose que vous ne connaissez peut-être pas de moi...

Avant de passer aux aveux, je serais curieuse de savoir si vous avez souvent des choix à faire, parfois même des choix cruels, draconiens, tranchants, cornéliens avec le dilemme entre les sentiments ou le devoir ou la raison? Sans aller jusqu'à ce genre de choix difficiles à faire, nous sommes à chaque seconde confrontés au choix, par exemple au petit déjeuner, rester dans notre tradition, ou 'tiens si aujourd'hui je changeais de boisson ?', puis viens le choix de nos vêtements, notre trajet pour aller au travail etc... des choix faciles pour moi, malheureusement même ces petites choses peuvent être angoissantes pour certaines personnes.

J'ai l'impression que j'ai passé ma vie à faire des choix professionnels, je ne sais pas si ça vient de mon bagage astrologique, en tout cas, je suis curieuse et un tantinet aventureuse, je m'aperçois que je me suis souvent challengée, et paradoxalement j'adore le confort, la fameuse zone de confort, je l'adore et pourtant je m'impose toujours des trucs pour en sortir, je suis tout le temps en train d'apprendre de nouvelles connaissances ou pratiques. J'ai quasiment toujours cumulé 2 à 3 activités professionnelles, ou spécificités au sein d'une activité, souvent je me suis demandée si miser sur une seule permettrait de mieux la propulser. Le soucis c'est que ce sont toujours des activités qui font vraiment partie de moi, non pas choisies par dépit, ces fameux job alimentaires, non, toutes, je les ai aimées, jusqu'à parfois la passion. 

Malgré tout, au fur et à mesure de mes expériences, j'ai abandonné une à une ces activités, pour autant je n’ai pas développé à 100 % celle qui restait, non, j'ai rajouté encore et encore une autre activité. J'ai donc été photographe et styliste free lance, et créatrice de mode, puis créatrice de robes de mariée sur mesure et artiste et photographe, puis artiste, créatrice de robe de mariée et prof de stylisme et histoire du costume, etc etc etc...


Et puis, la mort s'est immiscée dans ma vie, j'en parle dans d’autres articles, et d’autres portes se sont ouvertes, quand mon frère est décédé, il était medium et magnétiseur, et j'ai comme vécu une espèce de transmission de ses capacités extrasensorielles en version accélérée, mais en fait tout était là en moi depuis mon enfance, seulement je n'avais pas les mots pour identifier ce qui se passait de bizarre en moi. J'ai commencé par pratiquer le magnétisme, j'ai découvert dans la foulée que j'étais aussi medium, là j'ai développé une boulimie d'envie d'apprendre différentes pratiques, le monde ésotérique, spirituel et magies alternatives, avec les lectures d'âmes, les archives akashiques ,les lectures d'aura, les guidances, les nettoyages karmiques, les pratiques chamaniques, le transgénérationnel, la numérologie, access bars, la géobiologie, le langage des lumières, les passages d'âmes et pleins d'autres trucs, j'ai une grosse mallette à outils pour jouer avec les énergies, bref, vous avez compris, ce fut plus fort que moi j’ai encore cumulé des compétences, puis j'ai senti qu'il fallait digérer tout ça, et se recentrer sur ce qui me plaisait le plus, aujourd'hui c’est le chamanisme qui me fait le plus vibrer.

On vient me voir pour toutes sortes de problèmes, ça va des douleurs physiques, aux hésitations à quitter son conjoint, en passant par les mauvais sorts, les grosses fatigues, l'impression d 'être déboussolé. Souvent on vient me voir justement pour une histoire de choix ... de mon point de vue j'ai l'impression que ces personnes ne veulent pas prendre leur responsabilité énergétique,, elles préfèrent l'idée de victime à 100 % au lien d'adopter une autre vision de leur situation, elles ont besoin qu'on les prenne par la main et qu'on leur dise quoi faire exactement, quel est le bon chemin, c'est fou le nombre de personnes qui ont l'impression qu'il y a un véritable bon chemin et que si elles ne le prennent pas, ne le découvrent pas, il va leur arriver malheur. Seulement je ne suis pas la bonne personne pour ça, parce que je trouve que c’est trop dangereux de remettre notre pouvoir créateur dans les mains d'une autre personne, c'est de l'abus de pouvoir selon moi. 

J'ai vraiment à cœur de recevoir dans mon cabinet de Saint Raphaël et d'accompagner ces personnes, et vient alors une question de choix, parce qu'en parallèle je suis complètement habitée par mon travail artistique, s'il fallait choisir ce serait mon ultime choix, parce que plusieurs fois dans ma vie, j'ai trouvé ça difficile, financièrement surtout, parce que sur le plan de la créativité, j'ai toujours mille idées. C'est arrivé que j''ai voulu tout envoyer en l'air et arrêter l'art, mais ça revenait toujours au galop, donc c’est en moi, pour toujours... Et surtout ces dernières années, j'aimerais faire cet ultime choix d'être artiste, à 100% de mon temps, seulement à chaque fois que je reçois des clients dans mon cabinet, je me dis que ce n'est pas encore le moment d'arrêter, tant je vois de belles choses se profiler à la suite de mes séances. Je n'oublie pas pour autant qu'on n'est jamais indispensable, d'autant plus que j'ai enfin trouvé une super magnétiseuse que je peux recommander pour me remplacer.

Je sais que j’ai encore à explorer, comme l'ombre qui dirige notre inconscient et la puissance de ses vibrations, je voudrais aussi proposer des rituels avec les ancêtres pour nettoyer nos lignées parentales, et puis il y a l'accompagnement vers la mort. Aussi tout ceci nourrit mon inspiration artistique, ce n'est pas séparé, bien au contraire c’est vraiment intimement lié. Dans mes photographies, l'animisme est présent depuis fort longtemps, la mort rôdait déjà dans mes performances et vidéos avec mes danses avec les voiles noires, tels des rituels, d’ailleurs certaines étaient même prémonitoires. Mes œuvres sortent de mes méditations ou de mes voyages chamaniques, de ma communication avec les esprits. Alors je repousse encore le moment où je ferai ce choix de n'être 'que' artiste, et peut être que ce choix ne se fera même jamais.

D'ailleurs même au sein de mon art, je me suis posée la question s'il ne serait pas plus pertinent et efficace de faire un choix, parce que là aussi je cumule les mediums, la photographie, le dessin, la peinture, la peinture numérique, la poésie, les performances, la vidéo, l'art textile. Décidément on dirait que je suis insatiable !


D'ailleurs, chers lecteurs, parmi mes œuvres, quelles sont celles qui vous touchent le plus ? Mes peintures-collages ? Mes photographies ? Mes performances ? Oui dites moi...



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Caroline Hanny Caroline Hanny

QUE FAITES-VOUS AVEC VOS DÉFUNTS?

“Que faites-vous avec vos défunts ? Les laissez-vous partir vers l'oubli ? Accrochez-vous un fil bien ficelé au chagrin? Peut-être que cet article vous dérangera, ce n’est pas mon intention, passez alors votre chemin si l'inconfort apparaît dès les premiers mots. La mort n'est pas tabou chez moi, je dis souvent que”

Que faites-vous avec vos défunts ?

Les laissez-vous partir vers l'oubli ?

Accrochez-vous un fil bien ficelé au chagrin?

Peut-être que cet article vous dérangera, ce n’est pas mon intention, passez alors votre chemin si l'inconfort apparaît dès les premiers mots.

La mort n'est pas tabou chez moi, je dis souvent que c'est culturel, et je trouve d'ailleurs qu'elle est malmenée en France, elle paraît toujours effrayante. Bon nombre de familles n'en parlent pas jusqu'à ce que la grande faucheuse frappe à la porte, et là, c’est le drame, on ne sait plus quoi faire. Il y a même des parents qui font planer la légende auprès de leur progéniture qu'ils sont immortels, d'autres essaient d'assouplir, tout comme le papa met la petite graine dans la maman, papi mamie sont partis au ciel.

La mort planait déjà dans ma maison à ma naissance, je ne sais plus quel âge j'avais quand mon grand père maternel est décédé, en tout cas, c’est en allant au cimetière le jour de ses obsèques que j'ai découvert que j'avais une petite sœur qui dormait 6 pieds sous terre sous une mini tombe. Je ne pense pas que j'étais une enfant glauque, quoi qu'il en soit j'ai toujours aimé rendre visite à ma sœur défunte, morte quelques heures après sa naissance 14 ans avant la mienne, je crois même que je trouvais ça 'choupinou' (certes, le terme est mal choisi) toutes ces petites tombes d'enfants. Quand on est enfant, on aime bien les trucs miniatures.

Puis très vite, toute petite, ma mère malade m'a dit qu'à mes vingt ans elle mourrait. Finalement elle a eu 20 ans de rab. Je n'étais donc pas ignorante que ça arriverait un jour, par contre je me demandais bien à quoi ça ressemblait une vie sans maman, qu'on aime tant.

Je ne saurais jamais pourquoi ça s'est passé ainsi, en fait , ça a été très facile, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps le jour de son enterrement, je crois que j'aurais pu faire une bonne 'pleureuse' corse (personne payée pour simuler ou non un chagrin lors de funérailles, notamment chez la tradition corse), cependant le lendemain alors que je conduisais en pleurant, j'ai entendu un message qui me disait 'pourquoi tu pleures alors qu'elle a toujours voulu que tu sois heureuse', ça m'a fait comme un électrochoc, depuis je n'ai plus jamais pleuré ma maman, je n'ai jamais éprouvé de manque, j'oublie même de penser à elle pendant des jours et des jours alors qu'il y a des photos partout d'elle dans la maison, je ne les vois pas. C'est peut-être choquant pour vous de lire ça, j'assume, j'estime que je lui ai consacré beaucoup de temps et de moi, me privant de liberté, sciemment, consentante, et puis de la voir si malade pendant tant d'années, fut très éprouvant, j'en ai fait des dépressions, alors je savoure de vivre au présent, sans me morfondre dans le passé. J'avais envie de m'ouvrir enfin à la vie et à la liberté d'être.

Ces dernières semaines, le sujet de la mort est revenu sur le tapis, avec l'état de santé de mon père. Il y a eu des choix médicaux à faire avec cette option en porte de sortie, finalement c’est le chien qui s'est sacrifié et s'est offert aux fées de l'eau en se noyant, je l'ai raconté dans un précédent post, et mon père est resté dans le monde des vivants, jusqu'à quand, mystère mystère... En tout cas il a fallu regarder l'éventualité de plus près, tant sur le plan émotionnel que pratique, heureusement ce sujet n'est pas tabou, on peut même en rire avec mes proches, c'est tout de même beaucoup plus aisé pour prendre des décisions. Je me suis rendue compte que l'histoire avec lui n'est pas du tout la même qu'avec ma mère, je croyais être prête, il a 87 ans, mais quand j'ai senti qu'il était vraiment sur le fil du rasoir, j'ai pris la décision de tout faire pour le garder parmi nous encore, bien sûr, ce n'est pas moi le grand dieu qui va décide de cela, il y a mon père aussi qui décide au plus profond de lui, et puis tous les autres mystères qui régissent vie et mort, toutefois si nous sommes tous interconnectés, que tout est énergie, j'étais fatalement impliquée dans l'issue de l'histoire. Donc le concernant, affaire à suivre, il est toujours là, à l'heure ou je vous écris. Ces quelques semaines ont été riches d'apprentissages. De vieilles peurs avec le paranormal d'ailleurs ont resurgi en moi, et des manifestations dans la maison se sont intensifiées. La communication avec ma mère a été réactivée.

Je ne me rends pas compte de ce que je peux véhiculer comme impression au travers des mots ci-dessus, je serai curieuse de vous lire à ce sujet. Une chose est certaine c'est que nous n'avons pas à juger les autres sur leurs comportements face à la mort, nous sommes tous différents, il n'y a pas de réactions normales ou rationnelles, et de ne pas prendre cet aspect en compte créer de nombreuses frictions dans les familles.

Si la thématique vous intéresse et que vous n'avez pas encore d'expérience avec la mort d'un proche, je vous recommande 'Le petit guide pour regarder la mort en face' de Taous Merakchi, où l'auteur explique les phases du deuils, différents rites funéraires à travers le monde, comment se préparer à la mort, et comment accompagner les autres dans une telle épreuve. Il y a de l'humour et de la légèreté, ce n'est pas plombant...

Version roman, je vous recommande le roman de Valérie Perrin 'Changer l'eau des fleurs', c'est poétique, plein d'humour.

Au plus proche de ma mission d'artiste d'ouvrir des passages entre les mondes des vivants et des morts, l'ensemble de mes œuvres fait référence aux esprits et leurs manifestations, aux mondes invisibles, à la mort. Incontestablement c'est la série Saphir des Champs https://www.caroline-hanny.com/oeuvres/saphir-des-champs qui explore ce chemin au plus près, je serais curieuse d'avoir vos retours, est-ce que ces œuvres vous perturbent ? Que ressentez-vous ?

Au plaisir de vous lire, en passant par le formulaire de contact ou via mon instagram @carolinehanny

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Caroline Hanny Caroline Hanny

AU-DELÀ DES LUNES…se profile la mort

“Qu'évoque la lune pour vous ? Fait-elle partie de votre quotidien ? Certains pensent que les effets de la Lune sur toute vie sur Terre est une légende, d'autres perçoivent les changements en eux, …”

Qu'évoque la lune pour vous ? Fait-elle partie de votre quotidien ? Certains pensent que les effets de la Lune sur toute vie sur Terre est une légende, d'autres perçoivent les changements en eux, notamment dorment très mal lors des Pleines et Nouvelles Lunes.

Et pourtant, les phénomènes des marées sont calés sur le calendrier lunaire, pourquoi le reste du monde n'y serait donc pas sensible ?

Peu importe les ressentis, les preuves et les croyances. Ce que j'aime, c'est raconter des histoires, qu'elles soient réelles ou non ne changent pas grand chose non plus, puisque chacun crée ses propres réalités, dans une proportion où la réalité n'existerait donc pas, tout est question de perception...

Moi en tout cas, depuis toute petite je dors mal et je sens le changement émotionnel lors de certaines lunaisons. Ne vous aventurerez pas à me casser les oreilles comme quoi la Lune est en fait un vaisseau spécial, je vous claquerai la porte au nez , à moins d'y rattacher une portée spéciale électro-magnétique qui expliquerait malgré tout l'échange énergétique entre la Terre et la Lune.

Nombreux sont les mythes autour de la Lune, même du côté des scientifiques, l'attraction est grande au point d'avoir voulu la conquérir et d'envoyer des astronomes, là aussi ,on ne sait plus quoi penser, avec ce ragot-complot comme quoi les premiers pas sur Lune sont une grande supercherie, une mise en scène hollywoodienne, ça, à la rigueur, ça me plairait bien, au moins, on ne ferait pas de mal à la Lune.

Ce qui me fascine avec la Lune, c'est son cycle, ses croissants, son extrême luminosité qui se décline parfois en orange ou légèrement bleuté, notre miroir, avec la Terre qui s'y reflète, et ses jeux de cache-cache, un soir elle est devant ma fenêtre, le lendemain de l'autre côté de la maison, un soir, elle est énorme tout près, un autre, elle n'est plus là.

Quand un nuage passe devant, c’est tout un imaginaire qui se déploie, entre loup-garous et serial killer, les rituels de sorcières, la recharge des pierres sombres, les vœux tous les quinze jours, et les naissances qui s'accumulent en quelques heures...

J'ai souvent fait référence dans mon travail à Diane (chez les romains, ou Artémis chez les grecs), déesse liée à la Lune, d’ailleurs j'habite dans le quartier de Diane, je me sens très proche d'Artémis, ses représentations en sculpture notamment.

Pour les Grecs anciens, la déesse Hécate incarne les différentes phases de la Lune. Quant à Séléné , elle est la déesse de la Lune représentant ses différentes phases. Elle se dévoile comme une belle femme à la chevelure d'argent, vêtue d'une longue robe blanche. Elle conduit un char tiré par deux chevaux blancs, et elle traverse le ciel nocturne, illuminant la nuit. Séléné est associée à la fertilité, à la maternité et à la beauté. Elle est également une protectrice des voyageurs et des amoureux. Séléné fait partie d'une triade lunaire avec Artémis et Hécate. Artémis est la déesse du croissant de Lune, et Hécate est la déesse de la nouvelle Lune. Chacune des trois déesses est associée à une phase de la Lune..

La lune explore nos émotions, c'est le yin, à l'opposé du soleil, yang, elle symbolise le féminin. La Lune symbolise l'Inconnue, la face cachée de nos émotions.

D'ailleurs les menstrues s'appellent aussi 'lunes' et se déroulent selon 4 phases comme la Lune durant 29 jours.

En décembre 2021, j'ai commencé une performance s’étalant sur 21 lunaisons, tous les 15 jours, pour la Pleine et la Nouvelle Lune, je me suis mise en scène au travers de courtes vidéos. Ce fut ma façon de rendre hommage à la Lune avec des pratiques chamaniques, une connexion avec la nature.
La plupart des scènes ont été tournées dans l'Estérel, ce qui a rajouté une dose de challenge, pas évident de porter matériel-vidéo et costumes à travers des sentiers caillouteux oubliés, de se déshabiller et jouer avec le visible et l'invisible au fond des bois. Toutefois, les sangliers, biches, geais, aigles, faisans, biches ,tortues, (et même un iguane, probablement perdu), oiseaux, papillons ont été protecteurs et de bons alliés.

Ces vidéos se sont déroulées comme un grand tirage d'oracle divinatoire, jusqu’à annoncer la mort d'un proche.

Vous pouvez retrouver la vidéo-performance qui regroupe les 21 vidéos ici :

et peut-être même vous l'offrir...

Et cadeau , je vous offre un de mes rituels préférés pour éloigner les casses-pieds, stopper leur emprise énergétique :

Cette technique est utilisée pour neutraliser une personne, pour calmer un conflit, avoir une trêve avec une personne, pour l'éloigner de notre entourage, ou pour se libérer de l'emprise d'une personne.

A faire de préférence à la Nouvelle ou pleine Lune, 2 jours avant, pendant ou 2 jours après.

-Prendre un papier et écrire les prénoms et noms des personnes que l'on souhaite éloigne.

-Définir son intention : se libérer, neutraliser de ces personnes qui empoisonnent votre existence, ou stopper l'emprise énergétique

-Prendre une petite bouteille d'eau, rouler le papier et le mettre dans la bouteille, la remplir d'eau au 2/3 et la mettre au congélateur jusqu'à la prochaine Lune, ou beaucoup plus longtemps.

Attention, c'est vraiment très puissant !

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Caroline Hanny Caroline Hanny

UN REGARD PLEIN D’AMOUR

Savez-vous dénicher un regard vide ou un regard complice ?

Les yeux, l'oeil, le regard... j'ai toujours été fascinée par ces éléments du corps, à chercher l'interprétation de leur expression, ou à juste admirer les nuances de leurs formes, leurs détails.

« T'as de beaux yeux, tu

Savez-vous dénicher un regard vide ou un regard complice ?

Les yeux, l'oeil, le regard... j'ai toujours été fascinée par ces éléments du corps, à chercher l'interprétation de leur expression, ou à juste admirer les nuances de leurs formes, leurs détails.

« T'as de beaux yeux, tu sais. », réplique mythique de Jean Gabin devant le bleu sublime de Michèle Morgan dans le film Quai des Brumes, qui a marqué mon enfance.

J'ai longtemps pensé que la vue était mon sens préféré. Pourtant depuis que je suis adolescente, je suis myope, ce n'est donc pas le sens le mieux développé chez moi, c'est plutôt l'ouïe, j'entends l'inaudible. J'apprécie tout particulièrement le silence. Les sons, il faut que je les apprivoise, pour en faire une musique et non pas un bruit insupportable. Par contre, autant je vois flou de loin sans lunettes, autant je vois bien les esprits, tout un monde quasi holographique.

C'est amusant de remarquer que dans la vie, tout est sélectif, même la vue, personne ne voit pareil, dans une même pièce, différentes personnes seront attirées par des choses différentes, ça se transforme en goûts divers, en émotions.

Tout un univers symbolique s'est crée autour des yeux, venant de la nuit des temps. Ils ont été exploités dans divers cultures, par exemple, pour les Égyptiens, lorsque l'être suprême ouvre les yeux, le monde commence à exister, et lorsqu'il ferme les yeux, il cesse d'être et retourne vers les ténèbres. Dans la kabbale hébraïque, l'œil est le symbole de la vision de la source. Il permet la contemplation directe sans intermédiaire.

L'œil créateur symbolise le Père, dans certains courants religieux, mais aussi le Grand Architecte des loges maçonniques. En sanskrit, l'œil, caksus, vient de caks qui signifie parler, voir, annoncer et dire... L'un des aspect de Brahman, Vishvakarman, le grand architecte de l'univers, est appelé le maître de la parole et le Père de l'œil.

Les yeux sont en lien avec l'enseignement et le savoir. Ils sont aussi les yeux de l'esprit et de l'âme. Ils sont souvent perçus comme le symbole de l'âme et de la conscience.

De nombreuses cultures mentionnent un troisième œil qui est celui de la vision spirituelle. Il est le symbole du soleil invisible.

Ainsi les yeux sont très précieux dans toutes leurs significations, mais alors pourquoi donc, moi qui aime tant les regards, les ai-je occultés de mes œuvres ?

C'est pour laisser libre champ au regardeur de voir au-delà de ce qui est vu au premier plan. La représentation des yeux attire trop le regard.

C'est aussi parce que je me réfère à l'option symbolique que l'âme est perçue par les yeux, en les effaçant, je signifie qu'une porte est ouverte vers un autre monde, là où l'immortalité de l'âme règne, de l'autre côté du voile. Parfois, apparaît un œil ouvert, une petite moquerie qui dit 'attention vous êtes vus!' et tantôt apparaissent des yeux fermés, pour évoquer la mort, le sommeil d'un autre temps.

Aussi, je tente d'autres messages, par exemple, il est dit qu'un rêve qui présente une personne qui n'a pas d'yeux montre que le rêveur refuse de prendre conscience de lui-même, alors si je présente des compositions sans bouche, sans oreilles, sans nez et sans yeux, c'est pour amener à se concentrer sur l'essentiel, l'esprit plutôt que le corps.

Fermer les yeux, c'est aussi un retour à soi, pas seulement une politique de l'autruche, beaucoup préfèrent méditer les yeux fermés, moi peu importe, mais il est vrai que dès que je ferme mes yeux, s'offre à moi toutes sortes de voyages fantastiques, avec des créatures inattendues, c'est un peu Alice au pays des Merveilles, selon ce qu'il y a à y faire, c’est plus ou moins ténébreux ou joyeux .

D'ailleurs, vous pourriez faire l'expérience de regarder quelques instants une de mes œuvres, par exemple BOLOLO, sans aucune intention particulière, laissez faire. Puis fermez les yeux, vous partirez alors en voyage, un endroit bien connu de votre inconscient qui vous confiera surement ses secrets.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

L’AMOUR PARTOUT

Tous ces amours, Qui se suivent, Se mêlent, S'entremêlent, S'exilent, Se distancent, Sans oubli...

Tous ces amours

Qui se suivent

Se mêlent,

S'entremêlent,

S'exilent,

Se distancent,

Sans oubli...

Un amour pilier,

L'amour foyer,

Une évidence,

La chaleur d'une présence

D'autres se rêvent,

S'inventent,

Se rencontrent,

Se loupent surtout...

L'amour impossible,

L'amour promis,

L'amour insoumis,

Le souffle dans les cheveux,

Un baiser dans le cou,

Un regard à l'infini,

Le cœur démuni...

Parfois, l'attente,

Le renoncement,

L'extermination,

Aux enfers l'amour démon.

L'amour du fruit défendu,

Mon préféré,

Toi, l'unique,

Qui surpasse toutes les dimensions,

Tous les hommes,

L'amour de la Nuit des temps,

L'amour invincible,

Pour les jaloux,

Mon diamant,

L'amant.

L'amour ressuscité,

L'amour réchauffé,

Du feu de la passion,

Aux seins de glace,

Coeur de pierre,

Ceux qui ne veulent plus souffrir,

Comme des morts-vivants,

Vide de sens,

La peur dans le ventre.

Lâches.

Sans rancune,

Les bras ouverts,

La porte est là, battante

L'amour à bout de souffle

Franchir le pas,

Changer de concept

Essayer,

Expérimenter,

L'amour cueilli à la volée,

L'amour tenace,

L'amour menace,

Toujours ce souffle de vie,

Ces battements de cœur,

Vibrer à tout jamais,

Encore une promesse,

Un baiser,

Toi, nous, vous,

L'amour tout court.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

PARCE QUE JE LE VAUX BIEN

« Parce que je le vaux bien »... Vous souvenez-vous de ce slogan de l'Oréal qui a fait le tour du monde depuis 1971, et qui a agité bien des plumes du côté des féministes s'insurgeant que l'on doive mériter les bienfaits d'un…

« Parce que je le vaux bien »... Vous souvenez-vous de ce slogan de l'Oréal qui a fait le tour du monde depuis 1971, et qui a agité bien des plumes du côté des féministes s'insurgeant que l'on doive mériter les bienfaits d'un shampoing ?! En fait, Ilon Specht a écrit ce slogan justement parce qu'elle en avait marre des spots publicitaires destinés à plaire aux hommes, il s'agissait de soutenir l'émancipation et l’indépendance des femmes.

Effectivement les cheveux et ce que l'on en fait, est un positionnement sur notre façon de vivre, au même titre que notre façon de nous habiller véhicule une multitude de messages. Qu'on y apporte un soin tout particulier ou non, qu'ils soient courts ou longs, blonds ou rouges, que cela soit un parti pris conscient, ou un laisser-aller inconscient, rien n'est anodin, nos cheveux racontent aussi notre mythologie personnelle.

D'ailleurs, me concernant, c'est un véritable casse-tête, mes cheveux! Je n'arrive pas à me stabiliser dans mes goûts, régulièrement, genre tout les 2/3 ans, je les coupe courts, pour signifier un changement radical, voire pour me nettoyer d’une mémoire encombrante, et même pour me punir.

Sur le moment, je suis toujours hyper contente, comme si on pouvait mieux lire dans mon regard, et ne pas se laisser prendre par un jeu de séduction intrinsèque aux cheveux longs. Alors je me sens plus forte, soulagée d'avoir coupé un critère trop répandu de sensualité. Le soucis, c'est que cette force ne dure jamais plus de trois semaines, arrive toujours un jour où je regrette mes cheveux semi-longs d'antan, mon reflet ne me convient plus, alors je laisse à nouveau pousser mes cheveux. Et quand ils ont retrouvé une certaine longueur, je me promets de ne plus les sacrifier. D'autres choix subsistent, dégradés ou non, lisses ou bouclés, châtains ou roux. Donc beaucoup d'indécisions. Mais outre des considérations de style, plus ou moins superficielles, je sens bien que la longueur de mes cheveux m'apporte une énergie supplémentaire. Quand je suis nue, ma chevelure m'offre comme un habit de protection, c'est aussi une parure pour voyager la nuit dans d'autres dimensions.

Et je ne suis d'ailleurs pas la seule à percevoir la magie du cheveu, puisque dans de nombreuses cultures chamaniques, les cheveux sont considérés comme un canal entre la terre et le ciel, permettant à l'énergie de circuler entre les deux mondes. Ils sont aussi perçus comme l’énergie vitale d'une personne, contenant son essence, en lien direct avec son âme. Les chamanes utilisent donc les cheveux pour établir une connexion avec une personne à travers son énergie. Les cheveux peuvent également être utilisés dans des rituels de protection, de purification, de guérison. Ils sont aussi tressés, attachés à des amulettes ou des talismans pour renforcer la connexion avec le monde spirituel.
Selon d'autres traditions chamaniques, les cheveux sont coupés ou rasés lors de rites de passage. Cela symbolise une transformation ou une libération d'énergies passées.

Ainsi, vous avez peut-être déjà remarqué dans mes œuvres que les cheveux font partie de mes éléments de prédilection, d'une part pour les références chamaniques citées ci-dessus, et d’autre part pour leur côté immortel, les cheveux sont une des rares matières du corps humain à traverser le temps, ses structures se décomposent difficilement, il paraît que cela fait le bonheur des archéologues qui peuvent mieux étudier les momies grâce aux cheveux. Aussi, j'aime semer la confusion, qu'on puisse hésiter entre la représentation de racines ou celle de cheveux aux vent.

Lors de votre prochain passage chez le coiffeur, pensez à garder une mèche, et à la prochaine lune, faites-en une offrande, vous pourriez bien être surpris par quelques manifestations extraordinaires les jours qui suivent.

Et que les chauves ne se sentent pas exclus de cette lecture, vous avez un super domaine spirituel qui vante les louanges des crânes rasés, parmi les moines et nonnes bouddhistes.

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Caroline Hanny Caroline Hanny

LE GRAND VOYAGE DE NOS ANIMAUX

Est-ce que lorsque votre dernier animal de compagnie est décédé, vous avez eu l'impression qu'il était toujours auprès de vous ? Même, vous l'avez presque vu, ou une forme flou et furtive passer dans votre…

Est-ce que lorsque votre dernier animal de compagnie est décédé, vous avez eu l'impression qu'il était toujours auprès de vous ? Même, vous l'avez presque vu, ou une forme flou et furtive passer dans votre champ de vision ?

Plusieurs hypothèses pourraient expliquer pourquoi vous ressentez à ce point leur présence, jusqu'à les percevoir. Pour ceux qui n'aiment pas les fantômes et les phénomènes paranormaux, qui ne se sont pas encore intéressés à l'existence d'une conscience, l'explication serait que le manque de ces êtres chers est tellement obsédant, et même parfois leur disparition est émotionnellement tellement souffrante que notre imagination les ferait apparaître durant toute la journée.

Et si c'était bien plus magique que ça, que nos animaux restaient bel et bien à nos côtés, pour nous soutenir dans notre chagrin ? Ce serait comme une façon de nous accompagner dans notre deuil et de nous rappeler qu'ils seront toujours là pour nous, qu'il suffirait de penser à eux pour rentrer en communication avec eux.

Chacun d'entre nous a une sensibilité différente, notamment concernant ces fameux sens dits extra-sensoriaux, qui permettent de sentir par exemple la présence de défunts, entendre ou voir des messages, la communication télépathique. Je rencontre souvent des personnes qui s'interrogent sur ce qu'ils appellent des dons, et me demandent mon avis par rapport à leur expérience. Le problème c’est que, souvent, elles vivent entourées d’autres personnes qui se revendiquent rationnelles et n'ouvrent absolument pas la porte au paranormal, ni à l'ésotérisme, ni à un monde spirituel, alors ces personnes en quête de réponses ont du mal à adhérer pleinement à la possibilité d'un monde bien plus magique que ce qu'elles connaissent, et remettent alors facilement en question leurs perceptions. Toutefois, j'ai pour habitude de dire que le doute est sain. Même moi qui suis coutumière à écouter mes sens et à communiquer avec les esprits, régulièrement ma foi se ramollit et je ressens le besoin d'avoir des preuves, alors je me documente à nouveaux auprès de recherches scientifiques, et la documentation est abondante. Par exemple vous pouvez lire 'La conscience invisible: Le paranormal à l'épreuve de la science' de Dean Radin.

J'ai remarqué aussi qu'avec la mort des animaux, pour ceux qui sont fermés à tout ce qui touche l'au-delà, une ouverture se fait, l'affect et les émotions sont si forts, que c'est là que le voile se lève, le mental lâche prise sur leurs croyances, et les perceptions sont facilitées.

La semaine dernière, Dino, le petit chien de mon père, qui avait presque 15 ans, s'est noyé la nuit dans la piscine, un jardin et une piscine qu'il connait pourtant parfaitement. Mon père était en salle de réanimation pendant ce temps là, j'ai perçu comme message comme s'il s'était offert en sacrifice aux fées de l'eau pour sauver mon père, d'ailleurs le lendemain mon père a pu sortir de réa et remonter dans une chambre. J'ai alors décidé, vues les circonstances de son décès, d'organiser une petite cérémonie au bord d'un lac, méconnu dans l’Estérel, en plus c'était un jour de pluie, j'avoue que c'était la première fois que je pars marcher dans les bois avec autant de pluie, j'ai adoré. Un joli moment avec les ondines et les nymphes, Dino est devenu gigantesque au-dessus du lac, puis il a disparu avec ces fées au fond du lac, pour finir de le préparer pour son passage dans l'Autre Monde. Au retour, il marchait sur le sentier devant moi, tout léger, je le sentais tellement heureux, et il me remerciait. Bien sûr, vous aurez compris qu'il s'agit de visions virtuelles.

Je sais que je garderai à tout jamais ce moment dans mon cœur et mon âme et que ça nourrira aussi mon travail artistique.

Je vous invite à écouter votre cœur, et les messages que vous percevez en vous, quand vous perdez vos animaux et de vous laisser porter à créer des rituels pour les saluer une dernière fois. Vous verrez le deuil est souvent plus aisé. D'ailleurs, peut-être que vous l'avez déjà fait, c'était instinctif, un besoin plus fort que tout.

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